La biodiversité et moi

Mes activités quotidiennes ont toutes un impact sur la biodiversité (se nourrir, se déplacer, se chauffer, se loger...). On peut donc tous agir, individuellement, pour la préserver.

  • Dans ma maison

      • Je cuisine sainement et responsable en :

        produits locaux
        privilégiant les produits locaux, de saison, raisonnés voire biologiques (car sans traitement chimique, ils sont meilleurs pour ma santé et la qualité des sols),

         

        provenance qualité des produits
        me renseignant sur l'origine des produits, grâce aux labels ou certifications,
        cuisinant moi-même
        cuisinant moi-même,

         

        tri des déchets
        réduisant, triant et compostant mes déchets,

         

        éviter le gaspillant
        évitant le gaspillage.

      • Je réduis ma consommation énergétique en :

        débrancher les appareils
        ne laissant pas les appareils en veille, je les débranche,

         

        ne pas surchauffer
        régulant la température : 19° le jour, 16° la nuit, c'est bien !

         

        ampoules basse consommation
        privilégiant les ampoules à basse consommation ou à LED et les appareils électroménagers basse consommation,

         

        privilégier les douches aux bains
        préférant les douches aux bains,
        isoler
        engageant des travaux de rénovation énergétique et d’isolation chez moi pour éviter les déperditions d'énergie et gagner en confort thermique : privilégier en premier lieu l'isolation du toit et des combles, responsables de 30 % des pertes énergétiques, changer de chaudière afin d'en choisir une moins énergivore,...

         

        réparer
        faisant réparer plutôt que d’acheter,

         

        acheter d'occasion
        pensant à acheter des équipements d'occasion.

         

        Mais aussi en : 

        • installant un mousseur pour les robinets et une chasse d'eau double débit pour les toilettes,
        • faisant vérifier mes installations pour repérer d'éventuelles fuites,
        • prenant conseil auprès de Plateforme Rénov'actions 42 pour être accompagné dans mon projet de rénovation.  

         

  • Sur mon balcon ou ma fenêtre

      • Je n'ai « qu’un » balcon ?

        Pas de problème, la biodiversité n’a pas besoin d’espace immense pour s’installer. Je peux  

         

        lombricomposteur
        Installer un lombricomposteur pour avoir un beau compost pour le potager urbain ou les plantes d’intérieurs ou encore un bokashi (comme le lombricomposteurs mais sans lombrics), il faut ajouter une solution de micro-organisme qui vont « digérer » les aliments) si les vers me dérangent.
        soucoupe d'eau pour oiseaux
        Poser une soucoupe d’eau pour que les oiseaux puissent s’abreuver ou se rafraichir (à changer régulièrement pour éviter les moustiques)

         

        fleurs
        Planter des fleurs mellifères qui attireront les insectes même en pleine ville.

         

        Mais aussi :

        • Avoir un potager urbain. Je me renseigne d’abord sur la capacité de charge de mon balcon et ensuite, je plante ! Dans des bacs, des pots, des sacs en toile de jute, je peux adapter mon potager aux contraintes d’espace. Attention de regarder l’exposition au soleil de mon balcon.
        • Créer des hôtels à insectes en faisant par exemple des trous dans une bûche.
        • Installer un petit nichoir en utilisant un tuto

         

      •  Je n'ai « qu’une » fenêtre ?

        Pas de problème, je peux tout de même : 

        jardinière
        Installer une ou plusieurs jardinières ornées de plantes mellifères
        Installer un petit nichoir pour les oiseaux de passage
        Installer un petit nichoir pour les oiseaux de passage
        lombricomposteur
        Installer un lombricomposteur ou un bokashi à l’intérieur de mon appartement. Si je suis la bonne méthode, je n’aurais pas de mauvaises odeurs ! Et je pourrais alimenter en compost mes jardinières ou répandre le terreau dans les jardins collectifs !

  • Dans mon jardin

    Pour favoriser la biodiversité dans votre jardin, vous pouvez : 

    poulaiiler
    Mettre en place un compost et/ou un poulailler pour réduire vos déchets, tout en profitant d'oeufs frais ou d'un compost de qualité gratuits !
    Cultiver votre jardin et planter des variétés locales d’arbres fruitiers ou des rosiers anciens plus résistants aux maladies, ou des haies avec des espèces locales et variées.
     
    Entre le 15 mars et fin octobre, ne pas tailler vos arbres ni vos haies pour ne pas détruire d'éventuelles nichées.
    arrosage
    Limiter votre consommation d'eau : arroser tôt le matin ou tard le soir, au pied des plantes, pour éviter l'évaporation et économiser l'eau et biner régulièrement la terre pour limiter l'évaporation.

     

    Planter des fleurs
    Laisser une zone de prairie fleurie ou un coin de jardin en friche pour favoriser la pollinisation, favoriser les plantes mellifères (celles qui ont les meilleures fleurs à butiner, avec le plus de pollen et de nectar possible) : l'ail des ours, la lavande, le thym, la jacinthe, le pissenlit...

    Créer des petits passages en pied de grillage pour donner accès au jardin à la petite faune terrestre.

     

    paillage
    Mettre en place un paillage pour conserver l'humidité du sol, et donc limiter l’arrosage.

     

    Ne pas utiliser de pesticide
    Ne plus utiliser de pesticides, vous servir des auxiliaires de jardin (les coccinelles pour lutter contre les pucerons, les vers de terre pour aérer la terre...).
    récupérateur d'eau de pluie
    Installer un récupérateur d'eau de pluie et servez-vous en pour arroser vos légumes, vos plantes...
    permaculture
    Pratiquer la permaculture (démarche de conception éthique qui permet de favoriser la biodiversité de manière naturelle dans son potager).

    Créer une mare qui peut être totalement naturelle ou couverte d'une membrane imperméable, en fonction de la nature du sol. Elle devra être peu profonde et ses pentes douces. N'introduire aucune espèce, la colonisation va se faire naturellement ! Contrairement aux idées reçues, elles ne sont pas synonymes de prolifération des moustiques car elles sont naturellement colonisées par des ,espèces qui s'en nourrissent, comme les libellules, grenouilles et autres chauvesouris. Quand une mare est créée, un équilibre se crée, contrairement à... une coupelle en plastique pleine d'eau, qui favorise le développement de moustiques qui n'y rencontrent aucun prédateur.

     

      • Mais aussi :

        • installer une mare,
        • laisser des passages dans les clôtures pour les petits mammifères comme les hérissons,
        • fabriquer et installer des hôtels à insectes ou des nichoirs.

         

  • Investir dans des associations de préservation

    Vous pouvez également donner de votre temps, participer à des recensements, être formé à l'observation, collecter de la donnée, tenir des stands pour sensibiliser le grand public.

     

    Sur le territoire, FNE (France nature environnement) Loire et la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux, qui agit également en faveur des vertébrés : mammifères, amphibiens, reptiles, etc.) sont particulièrement actives et recrutent des bénévoles !

     

    Vous pouvez également participer à l'Atlas de la biodiversité, lancé par Saint-Étienne Métropole en collaboration avec ces 2 associations. Des inventaires naturalistes sont réalisés pour aboutir à une cartographie des enjeux et des espèces à l'échelle de toutes les communes. Elle invite les habitants à mener des enquêtes sur les martinets et hirondelles, les écureuils et hérissons, la flore rudérale et les insectes !