Des parvis de gare réaménagés
Ailleurs, une assise permet de s'asseoir et un mange-debout de manger (debout). Mais, dans la Métropole, ils permettent aussi de s'abriter et de recharger gratuitement son téléphone portable. C'est le futur.
Équipés de panneaux solaires, qui les rendent autonomes en énergie, et de ports USB, ces nouveaux mobiliers urbains ont fait leur apparition sur les parvis de gare depuis 2015. Saint-Chamond, Rive-de-Gier, et Firminy ont déjà été équipés, en attendant Andrézieux-Bouthéon en 2019.
Ils ont été imaginés par Jean-Sébastien Poncet et Arthur Mainent, tous deux issus de l'École supérieure d'art et de design de Saint-Étienne.A Saint-Étienne, les gares de Saint-Étienne Châteaucreux et du Clapier feront l’objet de réflexion design, pour améliorer leurs abords et leur signalétique, durant l'année 2019.
C'est une démarche de design d'objet par excellence, avec un mobilier pensé pour répondre aux usages d'aujourd'hui et de demain, esthétique, pratique, fonctionnel et vertueux.
Des communes remodelées
Sous l'impulsion de la Métropole, le design se répand aussi dans les communes, en s'insérant cette-fois-ci dans des démarches plus globales. Le principe est simple : accompagner les communes dans leur projet d'amélioration d'un élément de leur patrimoine, en y intégrant une démarche design.
Aménagement ou réaménagement de places, de parcours thématiques, de chemins de randonnée, de ruelles, de châteaux ou detours... en tout, 21 projets ont déjà été réalisés dans 21 communes.
Les bancs d'essai
Depuis 2015, chaque Biennale s'accompagne d'une opération « Banc d'essai ». Le principe : tester dans l'espace public des objets urbains proposant de nouveaux services et usages liés à nos nouveaux modes de vie.
Chaque Biennale voit ainsi fleurir une vingtaine de bancs un peu partout à Saint-Étienne. Testés en conditions réelles, ceux qui font l'unanimité sont ensuite conservés. Ainsi, petit à petit, la ville voit fleurir sur son sol un mobilier unique, audacieux et pratique.
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