Le magazine de Saint-Étienne Métropole
D'où provient notre eau potable ?
La quasi intégralité de l’eau consommée dans nos 53 communes provient de ressources de surface (prises d’eau en rivières et barrages).
C’est une des singularités de notre territoire : seulement 2 % de l’eau consommée chaque année dans les communes de Saint-Étienne Métropole provient de ressources souterraines (puits ou captages) contre 28 % pour le Département de la Loire et 53 % au niveau national.
Les ressources de surface nécessitent des ouvrages dont la gestion et la surveillance relèvent d’une technicité toute particulière. Ces ouvrages imposent aussi des filières de traitement d’eau spécifiques pour tenir compte de la vulnérabilité de la ressource et de sa qualité variable en fonction des saisons.
Ainsi, gérer l’eau potable au niveau intercommunal a permis une mutualisation des compétences techniques pour toutes les communes ayant un barrage sur leur territoire.
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13 barrages sur le territoire
Parce que l’eau manquait cruellement pour assurer l’alimentation des populations et le développement économique, 13 barrages ont été édifiés depuis le XVIIIè siècle. 12 de ces ouvrages ont été transférés à Saint-Étienne Métropole (la maîtrise d’ouvrage du barrage du Gouffre d’Enfer est assurée aujourd’hui par l’Etat pour prévenir les crues du Furan).
Certains de ces ouvrages présentent des caractéristiques très particulières. Ils sont les témoins de l’histoire de notre territoire :
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Le barrage de Couzon a été construit par la compagnie du Canal de Givors pour alimenter le canal de Rive-deGier à Givors. Ces travaux, qui ont débuté à la veille de la révolution en 1789, ont été perturbés à l’époque par des « malveillants » (preuve que la construction des barrages a toujours été compliquée) et n’ont été achevés qu’en 1812. À l’époque, le barrage de Couzon figurait parmi les ouvrages les plus importants du monde. Le développement du rail a mis un terme à l’utilisation du canal. Depuis le milieu du XIXè siècle, le barrage est utilisé pour l’eau potable. Il assure aujourd’hui l’alimentation en eau de Rive-de- Gier, Saint-Martin- la Plaine, Saint-Joseph et d’une partie de Châteauneuf.
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La construction du barrage de Lavalette a été décidée par la Ville de Saint-Étienne à la fin du XIXè siècle, car elle était confrontée à des pénuries d’eau régulières. Le barrage a été réalisé sur le Lignon du Velay, en Haute-Loire. D’une capacité initiale de 20 millions de m3, sa capacité a été portée à 41 millions de m3 en 1947. D’une longueur de 509 m, l’ouvrage était alors considéré comme l’un des plus longs du monde. Lavalette alimente aujourd’hui près de 430 000 usagers des départements de la Loire et de la Haute-Loire.
Il appartient donc à Saint-Étienne Métropole d'assurer l'exploitation, l'entretien et la conservation de tous ces ouvrages.
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L'entretien des barrages
Entretien du barrage du Dorlay en 2021 :
Barrage du Pas du Riot : travaux de renforcement menés en 2017
Nettoyage des barrages de Soulages et de la Rive
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